Clara Frémiot, University College Dublin, Dublin, Irlande, 2019-2020, extraits

Je suis partie pendant toute ma première année de Master en Erasmus à UCD qui était mon premier choix. UCD proposait beaucoup d’enseignements et se démarquait par la forte présence d’étudiants internationaux. La vie étudiante est très dynamique avec beaucoup d’associations et de clubs qui organisent des événements tous les jours pendant toute l’année universitaire. En Irlande, il n’y a qu’une petite dizaine d’heures de cours. La plupart des cours se font en amphithéâtre (« Lectures »), et certains se font également en TD (« tutorial »). Il y a donc le temps de travailler à côté des cours mais aussi de se divertir.

Je ne peux que conseiller la mobilité Erasmus. C’est une expérience unique et enrichissante tant sur le plan personnel qu’universitaire. On finit par rencontrer des personnes du monde entier, tous avec une culture différente. Le système universitaire irlandais est également intéressant à découvrir puisque les cours ne fonctionnent pas de la même manière et la vie étudiante est nettement plus développée.

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Caroline Troestler, Université Laval, Québec, Canada, 2019-2020

Concernant ma mobilité, je la considère comme une très bonne expérience, je n’ai aucun regret.

Le plus grand intérêt que j’y ai trouvé avec du recul, c’est d’avoir pu cibler mes enseignements vers le domaine que je visais pour ma poursuite d’étude. Sans cette année d’échange, je n’aurais pas pu acquérir des connaissances qui ont, sans aucun doute, eu de l’importance dans mon dossier de candidature en Master. De plus, voulant me spécialiser en droit international, partir à l’étranger était presque nécessaire. Découvrir un autre système juridique, une autre culture, un autre système d’enseignement, etc. Ce sont des atouts non négligeables pour la suite.

L’Université Laval plus précisément m’a permis d’évoluer dans un environnement dans lequel je me sentais en confiance et accompagnée tout au long de l’année. Le panel d’enseignements proposé est très large et particulièrement intéressant selon moi. Et l’université ayant l’habitude d’accueillir un nombre conséquent d’étudiants étrangers, tout est fait pour nous aider, des ateliers d’aides (soutien scolaire, aide administrative, conseils) aux sorties et activités organisées pour nous faire découvrir les environs.

Après avoir effectué ma L3 à l’université Laval à Québec, je poursuis cette année en Master de droit international et européen, parcours sécurité internationale, défense et intelligence économique, auprès de l’Institut du droit de la paix de l’université Nice Sophia Antipolis.


Maïa Zibolt, Université Laval, Québec, Canada, 2019-2020

L’année à Québec a été très constructive pour moi. C’est une grande chance d’avoir l’occasion de partir étudier dans un pays tel que le Canada. Cela apporte énormément sur le plan personnel et scolaire. En effet, ça m’a permis de découvrir une nouvelle culture, un nouveau mode de vie qui est très différent du nôtre. Ça m’a également permis de voyager et voir du pays tout en enrichissant mon cercle d’amis avec de nouvelles personnes. 

Sur le plan des études, c’est super de pouvoir découvrir une nouvelle façon d’enseigner, c’est relativement différent là-bas et très agréable car nous sommes moins nombreux en classe et plus proches des professeurs qui nous font cours. Il y a plus d’échange avec les professeurs, les cours sont plus interactifs. Voir un peu autre chose ça fait toujours du bien. Les examens aussi sont très différents puisqu’ils sont à livre ouvert et c’est intéressant d’aborder une autre méthode que celle dont on a l’habitude et qui est relativement stressante en général. 

Et puis nous avons l’occasion de pouvoir choisir tous nos cours et donc de faire des matières qui nous passionnent et qui se rapprochent de ce que nous aimerions faire en master ce qui est un plus dans le dossier je pense. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles matières qui ne sont pas proposées en France en licence.  Et c’est également l’occasion de découvrir un autre droit ce qui est très enrichissant je trouve.

Je poursuis mes études en Master 1 droit de la famille interne, international et comparé à la faculté de droit de Strasbourg.


Loic Untereiner, University of Oklahoma, Norman, Etats-Unis d’Amérique, 2019-2020, extraits

L’idée de partir en mobilité à l’étranger m’est venue dès la première année de Licence Droit. C’est d’ailleurs recommandable de s’y prendre le plus tôt possible : le processus de candidature prend du temps. Certaines démarches légales doivent également être prises en compte pour partir étudier dans un pays non membre de l’UE, notamment en ce qui concerne le visa d’étude, l’obtention duquel étant conditionnée par des considérations d’ordre financier (preuve de fonds suffisants : environ $12.000) mais aussi d’ordre plus “juridique” (questionnaire du FBI, entretien à l’ambassade, etc). Ces démarches peuvent faire peur, mais à peine le pied posé sur le sol américain, vous vous rendez compte que cela en valait évidemment la peine.

Les cours seront dispensés, à raison de 3h par semaine, dans des salles accueillant entre 30 et 50 étudiants à la fois. La forme est à mi-chemin entre le TD et le cours magistral. Le professeur demande aux étudiants de lire les extraits du manuel qu’il a demandé d’acheter avant chaque cours de façon à pouvoir poser des questions à la classe. On lit et révise donc son cours avant de venir en cours.

La bienveillance et la gentillesse des Américains et la facilité avec laquelle ils viennent vers vous et s’intéresse à ce que vous faites, d’où vous venez, ont contribué à rendre mon séjour tout-à-fait mémorable. Plus que l’intérêt pédagogique et universitaire évident, je pense sincèrement que cette expérience en Amérique m’a grandi. Les Etats-Unis ont véritablement fait de moi un adulte.

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